Mai 2019
La volatilité, le risque et le rendement : un retour aux bancs d’école? Ces dix dernières années ont été caractérisées par un bull market (littéralement un « marché taureau », c’est-à-dire un marché haussier), lequel a choyé beaucoup d’investisseurs en raison de ses conditions favorables exceptionnelles : des marchés en hausse quasi continue, des taux d’intérêt faibles et une volatilité modérée ont contribué à gonfler la confiance des investisseurs en leur capacité de faire des gains substantiels. Par contre, depuis quelque temps, les marchés sont volatils à nouveau; d’ailleurs, selon un sondage de Natixis Investment Managers datant de 2018, jusqu’à 59 % des investisseurs canadiens affirment désormais que leurs objectifs financiers risquent d’être compromis par la volatilité des marchés. En réalité, il est évident que, pour accroître son potentiel de rendement, il faut être prêt à prendre plus de risques — et nous semblons avoir oublié ce principe ces dernières années. Or, l’état actuel des marchés nous oblige à remettre les choses au clair.
Lire davantage...
Saviez-vous que…
Selon l’étude Single point of view, effectuée récemment par le groupe suisse UBS, les femmes célibataires ont plus de connaissances en matière d’investissement et elles se tiennent davantage au courant des tendances du marché que les femmes mariées (quoique dans une proportion moindre que les hommes célibataires). Plus spécifiquement, parmi les femmes célibataires, ce sont celles qui sont âgées de 18 à 38 ans (la génération Y, dite du millénaire) qui reconnaissent le plus l’importance de s’impliquer dans leurs finances. Toutefois, les femmes milléniales sont aussi celles qui sont les moins investies à cet égard : 61 % d’entre elles déclarent que d’autres priorités sont plus importantes que leur bien-être financier (contre 38 % de celles de la génération X et 28 % de celles des baby-boomers). De plus, leurs retraites n’étant pas leur objectif premier, jusqu’à 33 % d’entre elles ont déjà puisé dans leurs comptes de retraite pour satisfaire des besoins urgents, tandis que 29 % y songent sérieusement.
Lire davantage... |