Mythes et erreurs de la retraite

Plusieurs mythes et erreurs accompagnent nos conceptions de la retraite. Apprenons à les reconnaître le plus tôt possible; en voici quelques-uns.

Mythe : La retraite commence à 65 ans 
Il y a plusieurs décennies, c’était bel et bien vrai. Aujourd’hui, notre espérance de vie étant plus longue, il nous faut être plus flexibles. Diverses options méritent d’être considérées, telle la retraite graduelle : cette dernière réduit le risque de manquer d’économies ou de devoir s’ajuster rapidement à un style de vie plus modeste.

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Saviez-vous que…

Le richissime Warren Buffett, dont la fortune personnelle s’élevait à 82,6 milliards de dollars américains le 24 mars 2018, investit exactement… comme une femme! Pourquoi ne pas  alors mettre à contribution notre caractère féminin et espérer nous aussi, en tant qu’investisseuses, réussir sur les marchés financiers?
 
Des qualités telles qu’une forte capacité de voir à long terme, une grande discipline et un calme étonnant sont les assises du succès de ce personnage. Ajoutons qu’avant toute décision de placement, il prend le temps de faire ses recherches et il tente toujours de limiter ses risques. Ces précieuses qualités, moins fréquentes chez les hommes, se retrouvent par contre chez la plupart des femmes.
 
Les femmes qui investissent sont généralement studieuses et elles vont suivre un processus de décision soigné et approfondi, en anticipant les situations futures qui puissent porter atteinte à leur portefeuille (par exemple, un divorce) : cette vision à long terme influence ainsi le niveau de risque qu’elles sont prêtes à assumer aujourd’hui. D’ailleurs, elles recherchent souvent un équilibre entre les actions et les obligations.
 
Quant à eux, les hommes qui investissent favorisent des portefeuilles plus lourds en actions (au détriment des obligations), en raison du dynamisme qu’elles leur procurent. De plus, leurs réactions, plus souvent chargées d’émotions, les amènent en général à prendre des décisions impulsives lors des périodes creuses du marché boursier : leur mécontentement les incite alors à vendre, ce qui augmente leurs frais et provoque une certaine réduction de leurs profits. Il est d’ailleurs démontré que les hommes transigeraient leurs actions 45 fois plus souvent que les femmes! Conjuguées à une attitude parfois présomptueuse, ces caractéristiques tracent malheureusement la voie vers l’insuccès.
 
En considérant que les femmes ont besoin d’accumuler davantage pour leur retraite que les hommes, nécessité souvent soulignée dans cette chronique, et que nous possédons plusieurs des qualités qui ont fait la réussite des plus grands investisseurs, ayons plus confiance en notre qualité de femmes! Nous pouvons accéder à un milieu traditionnellement réservé aux hommes sans jouer le jeu à leur façon, en y ayant d’autant plus de succès que nous y amenons des attributs plus rares, typiquement féminins.

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