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3 façons d’aider ses enfants à se lancer dans la vie

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Illustration Adobe Stock


En tant que parent, vous voulez aider votre enfant à démarrer dans la vie. Qu’il soit encore à l’école primaire ou jeune adulte, voici ce que vous pouvez faire.

Voici trois façons de donner un coup de pouce à votre enfant pour qu’il démarre du bon pied sur le plan financier dans la vie.


1) OUVRIR ET COTISER À UN REEE

Les statistiques le démontrent: plus on est éduqué et diplômé, et plus on accroît ses chances d’avoir un bon emploi et de gagner un salaire intéressant. Le Régime d’épargne-études enregistré (REEE) est le meilleur outil pour mettre de l’argent de côté pour les études de votre enfant. Selon Émile Khayat, planificateur financier, directeur régional au Groupe Banque TD, son potentiel est malheureusement encore largement méconnu. Pourtant, on peut aller chercher jusqu’à 30 % en subvention, ce qui contribue à faire croître l’épargne plus rapidement et à l’abri de l’impôt.

En effet, ouvrir un REEE permet de recevoir la Subvention canadienne pour l’épargne-études: le gouvernement fédéral verse l’équivalent de 20 % du montant des cotisations annuelles, jusqu’à concurrence de 500 $ par an et d’un plafond cumulatif de 7200 $.

De son côté, l’Incitatif québécois à l’épargne-études est une subvention pouvant aller jusqu’à 300 $ par année. Les enfants issus de famille à faible revenu ont aussi accès au Bon d’études canadien (BEC), une contribution pouvant grimper jusqu’à 2000 $ (500 $ la première année et 100 $ pour chaque année d’admissibilité). À noter qu’aucune cotisation personnelle n’est nécessaire pour recevoir le BEC, ouvrir un REEE au nom de l’enfant suffit.


2) L’ÉDUQUER SUR LE PLAN FINANCIER

Si autrefois l’école assurait partiellement l’éducation financière des enfants, actuellement cette tâche incombe aux parents. Une mission d’autant plus importante que la majorité d’entre eux craignent que leurs jeunes dépensent de façon inconsidérée, car les paiements se font électroniquement et non plus en argent comptant. 

«Dès l’âge de 5 à 6 ans, il est possible de faire des activités ludiques avec eux, pour leur apprendre à compter l’argent par exemple. À 6 ou 8 ans, on peut ouvrir un premier compte en banque, et certaines institutions financières permettent même de visiter la chambre forte», indique Émile Khayat.

Ensuite, on adapte et on diversifie l’information au fur et à mesure que l’enfant grandit. On encourage l’épargne, on explique comment on gagne de l’argent et quelle est l’utilité d’un budget, on le fait participer au paiement de la facture de son premier téléphone cellulaire, on lui inculque des notions de base sur le crédit, etc., autant de façons de bâtir une littératie financière qui lui sera utile durant toute sa vie.


3) L’AIDER À CONSTITUER UNE MISE DE FONDS

Avec la hausse du coût de l’immobilier, de plus en plus de jeunes auront besoin d’un coup de pouce de leurs parents pour devenir propriétaires. Pour cela, les parents peuvent faire un don du vivant à leur enfant adulte, que ce dernier utilisera pour constituer sa mise de fonds ou contribuer au CELIAPP. Ce don n’aura aucun impact fiscal ni pour le parent ni pour l’enfant.

«On voit plus fréquemment des dons du vivant qu’avant, non seulement parce que les maisons coûtent plus cher, mais aussi parce que les parents vivent plus longtemps. Ils souhaitent que leurs enfants puissent profiter de cet argent sans avoir à attendre l’héritage», souligne Émile Khayat.

C’est aussi une stratégie fiscale intéressante pour que la succession paye moins d’impôt au décès des parents. «Si une personne a suffisamment de REER pour sa retraite, elle pourrait donner de son vivant les placements de ses comptes non enregistrés. Ce montant est imposable et le donateur payera de l’impôt sur le gain en capital, mais l’enfant recevra le don net d’impôt», détaille le planificateur financier. 

Conseils

  • Pour bâtir son historique de crédit, la première chose à faire pour un jeune est d’obtenir une carte de crédit. Avoir un historique est indispensable pour constituer ce fameux dossier de crédit que les prêteurs consulteront pour accorder du crédit (prêt, marge, hypothèque, etc.) ou pas.
  • Obtenir une carte de crédit est relativement facile dès que l’on a atteint 18 ans et que l’on détient un compte en banque, pour autant que l’on utilise celui-ci adéquatement.
  • Il est préférable de démarrer avec une limite de crédit relativement faible (500 ou 1000 $ par exemple) et de se familiariser progressivement avec cet outil afin de l’utiliser de façon responsable.
  • En tout temps, les parents devraient s’assurer que le jeune a la maturité nécessaire pour gérer le crédit et l’aider à éviter les pièges potentiels d’une carte de crédit.
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