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Électricité, taxes, cotisations… Ce qui change au Québec en 2023

Un homme fait un budget avec une calculatrice, crayon et papier.

Avec la nouvelle année, des coups de pouce financiers et des hausses tarifaires entrent en vigueur.

Photo : iStock

Radio-Canada

La nouvelle année s’accompagne de plusieurs changements pour le porte-monnaie, dans un contexte de hausse généralisée des prix. Tour d’horizon des principales modifications tarifaires pour 2023.

Régime de rentes

Bénéficiaire de rentes de retraite, de conjoint survivant, d'invalidité, d'enfant de cotisant invalide et d'orphelin? À partir de janvier, plus de 2,2 millions de Québécois inscrits au Régime de rentes du Québec (RRQ) verront leur rente augmenter de 6,5 %.

Comme le prévoit la loi, ces rentes sont indexées chaque nouvelle année en fonction de la moyenne de l'indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada.

À titre d'exemple, le montant de l’allocation famille augmentera pour atteindre un montant maximal de 2782 $ par enfant (976 $ de plus pour une famille monoparentale) en 2023.

Par ailleurs, Québec bonifie le crédit d’impôt remboursable pour les aînés de plus de 70 ans. Ce crédit d'impôt passera de 411 $ à 2000 $, et ce, dès la production de la déclaration de revenus de 2022.

Le taux de cotisation au RRQ augmentera quant à lui de 0,5 % en 2023. Au fédéral, le taux de cotisation à l’assurance-emploi grimpera de 3 %.

Électricité

Alors que les clients résidentiels vont connaître une hausse de tarifs d’électricité de 3 % en 2023, ce ne sera pas le cas de nombreux commerçants et PME.

Le siège social d'Hydro-Québec se dresse sous un ciel gris.

Le siège social d'Hydro-Québec

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Pour eux, l’augmentation va suivre l’inflation. Leur facture augmentera de 6,4 % à partir du 1er avril 2023. Les grandes entreprises devront, quant à elles, payer le tarif L, qui va croître de 4,2 %.

Plusieurs commerçants ont d'ailleurs dénoncé leur retrait du projet de loi du gouvernement du Québec visant à limiter la hausse des tarifs d’électricité à 3 % en 2023.

Taxes municipales

Selon une étude sur les répercussions de l’inflation sur les budgets municipaux, l’Union des municipalités du Québec conclut que les dépenses municipales ont augmenté de 6 % en 2022. Des hausses d’impôt foncier se produiront donc un peu partout au Québec en 2023, à quelques exceptions près.

Les taxes municipales résidentielles des Montréalais augmenteront en moyenne de 4,1 %, mais, comme chaque année, l’augmentation des avis d’imposition résidentiels différera d’un arrondissement à l’autre.

Pour équilibrer son budget, Montréal instaurera notamment deux nouvelles mesures d’écofiscalité : les propriétaires d’immeubles non résidentiels commenceront à payer pour leur consommation d’eau en 2023. De plus, la taxe sur le stationnement sera élargie à tout le territoire montréalais.

À Québec, la hausse des taxes foncières s'élèvera à 2,5 %. Elle atteindra 2,6 % à Lévis et 2,9 % à Laval. Les contribuables de Longueuil verront quant à eux leurs taxes grimper de 5,6 % en 2023 et les Sherbrookois, de 3 %.

Services publics divers

Québec a plafonné à 3 % l'augmentation maximale des tarifs gouvernementaux, du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2026.

La mesure s'appliquera notamment aux permis de conduire, certificats d'immatriculation, tarifs de stationnement dans les hôpitaux, permis de chasse et pêche, accès aux parcs de la Sépaq, demandes de sélection des immigrants, mais aussi frais de service de garde subventionnés et contributions à payer en CHSLD, sans oublier les droits de scolarité universitaires.

Santé et sécurité au travail

Dès le 1er janvier 2023, de nouveaux mécanismes de prévention imposés au secteur de la construction devront être mis en application sur les chantiers concernés.

Le ministre du Travail, Jean Boulet, a fait adopter une nouvelle loi qui modernise le régime de santé et de sécurité du travail en exigeant notamment qu’un représentant en santé et sécurité (RSS) soit nommé à temps plein sur les chantiers de plus de 100 travailleurs ou dont les coûts excèdent 12 millions de dollars.

Les nouvelles exigences incluent un programme de prévention, un comité de chantier veillant à son application, mais aussi des coordonnateurs et des représentants en santé et sécurité.

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